Alex – On s’est dit pour commencer c’est pas mal de se bousculer un peu.
On s’est dit ça.
Gaby – Ouuui.
Alex – On n’est pas là pour s’auto-féliciter. Se dire que tout va bien.
On s’est dit ça. Non ?
Féfé – Si.
Alex – On va partager – quoi ? une heure ou deux – entre deux rendez-vous Tinder et trois compotes à préparer aux enfants.
On s’est dit : on n’a pas vraiment le temps de perdre du temps en politesse.
Gaby – Ouais. Alors attends. J’avais noté quand même, dans nos notes de prépa – enfin maintenant on va poser des bases quand même. Bienveillance- bienveillance. Hein ?
Féfé – Ouais-ouais.
Gaby – Parce que là – enfin pardon mais – ok il faut aller vite, ok on va pas passer toute notre vie ensemble, ok il y a des vraies urgences mais – oui de la douceur quand même si tu veux bien ?
Alex – Ah mais oui. Mais carrément. De la douceur. Alors avec douceur et pour entrer dans le vif du sujet, on avait envie de partir de cette question : qu’est-ce qui fait qu’on ne bouge pas ? Hein ?
Féfé – Oui.
Alex – Qu’est-ce qui fait qu’on a beau être 90% de la population française à ne pas faire partie de cette petite famille de la classe supérieure – 90 hein – et que malgré la situation, là, celle qu’on traverse, on ne bouge pas ?